Location moyenne durée : la variable d’ajustement
Face aux incertitudes que connaissent les entreprises au quotidien, la location moyenne durée se veut un bon moyen de disposer de véhicules à un coût raisonnable, sans s’engager sur la voie de la longue durée. Néanmoins, la LMD souffre encore d’une image confuse, coincée entre LCD et LLD auxquelles elle emprunte un certain nombre de caractéristiques.
La moyenne durée est un segment de la location en forte croissance, et ce malgré les ambigüités qui entourent sa définition. Ambigüités entretenues par son opposition avec ses cousines si proches, la courte et la longue durée, deux marchés matures et structurés depuis longtemps.
Pourtant, la LMD bénéficie d’un vif intérêt auprès des flottes automobiles. Telle est du moins l’opinion des prestataires qui dépeignent tous d’une seule et même voix ce mode de financement. Patricia Caulfuty, directrice de la performance commerciale chez Arval France, confirme sur ce point que la flotte louée en LMD a connu une progression proche de 35 % l’année dernière.
Principal argument en faveur de la LMD, l’incertitude économique qui touche les comportements des entreprises. Que ce soit pour une embauche à l’essai ou un départ à la retraite d’un collaborateur mobilisé sur un projet qui ne correspondrait pas au délai de la location longue durée, que ce soit pour des chantiers d’une durée limitée, notamment dans le BTP, ou des travaux saisonniers dans le secteur agricole, les occasions de faire appel à la LMD se font toujours plus nombreuses.
La LMD, réponse à une visibilité restreinte
Dénominateur commun de ces situations : une visibilité restreinte. « La LMD constitue la variable d’ajustement, résume Jean-Pierre Desgens, président du prestataire spécialisé Kéolease. Plus de 95 % des flottes ont un noyau dur qui ne bouge pas trop, le reste rassemblant des véhicules qui changent au gré des circonstances. »
Lire la suite de l'article sur www.flotauto.com
